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restauration scolaire et relocalisation de l’agriculture

restauration scolaire et relocalisation de l’agriculture. 5 juin 2013, ISTRES Gilles PEROLE Maire Adjoint Mouans-Sartoux. La restauration municipale à Mouans-Sartoux. 10 300 habitants. 3 groupes scolaires avec cuisine intégrée. 980 élèves dont 98% de ½ pensionnaires.

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restauration scolaire et relocalisation de l’agriculture

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Presentation Transcript


  1. restauration scolaire et relocalisation de l’agriculture 5 juin 2013, ISTRES Gilles PEROLE Maire Adjoint Mouans-Sartoux

  2. La restauration municipale à Mouans-Sartoux • 10 300 habitants. • 3 groupes scolaires avec cuisine intégrée. • 980 élèves dont 98% de ½ pensionnaires. • restauration en régie municipale. • 1 200 repas/jour, 151 541 repas en 2011. • participation des familles entre 2€ et 5,80€. (prix moyen 3,13€) • coût alimentation 2,02€ en 2012

  3. Prix de revient d’un repas 9,57€ Alimentation : 1,69€ Autres charges : 0,47€ Personnel : 7,41€ Restauration : 6,21€ Administratif : 0,70€ Animation : 2,66€

  4. Total dépenses : 1 466 434€

  5. Les éléments déclencheurs • 1998 : la crise de la vache folle : déclencheur de l’impact de l’alimentation sur la santé -> assurer la sécurité sanitaire en augmentant la part du bio dans l’alimentation • les réflexions élus, associations, professionnels sur la place de l’agriculture, la santé, et les risques de rupture d’approvisionnement . les spéculations foncières en vallée de Siagne . 1997-2002 : création de l’AFSSET par André Aschieri . 2006 mobilisation pour le maintien d’un paysan bio avec AMAP – TERRE de LIENS . des conférenciers via Festival du Livre, associations MCE, Choisir : Pierre Rhabi, Marc Dufumier, JP Berlan, … -> arriver à l’autosuffisance alimentaire, Table ronde "Mal manger nuit gravement à la santé" Festival du livre 2011 Où allons-nous si vite ? 6

  6. Quatre engagements pour notre restauration municipale. • offrir une qualité gustative optimum à partir de produits frais, bruts et de saison. • respecter les 9 repères du PNNS avec des produits de qualité. • Penser la restauration municipale et la nutrition comme un enjeu de santé publique et de développement durable. • Eduquer les enfants aux enjeux de santé et d’environnement liés à la nutrition dès le plus jeune âge.

  7. Part de produits BIO Choix d’une introduction du Bio par produit : • 1999 : 4% Bœuf bio. • 2008 : 9,6% Pain bio farine type 80. • 2009 : 25 % de Bio. Pommes, salades et laitages. • 2010 : 50% de Bio. Pommes de terre, carottes, pâtes, céréales, compotes. • 2011 : 73,6% de Bio tous les fruits et légumes , laitages, épicerie. • 2012 : 100%

  8. Des difficultés rencontrées • Le surcoût. Notre consommation annuelle : • 30 tonnes de légumes et 16 tonnes de fruits • Coût annuel en filière classique : 44 500€ • Coût en filière BIO : 92 000€ (+ 106,75%) • Les difficultés d’approvisionnement. • L’impossibilité actuelle d’utiliser des circuits courts : Le BIO d’argentine ne nous intéresse pas…! • Les contraintes du code des marchés publics

  9. Des solutions validées • marché 2011 • Allotissement en fonction des denrées pouvant être produites localement. • Intégration de critères de qualité et environnementaux. • Mise en place d’une régie municipale agricole pour produire nos légumes Bio.

  10. Le marché alimentaire • Un marché qui passe de 8 à 17 lots

  11. Critères d’attribution des lots • Pour les lots bio ou labélisé : • - 40% qualité (traçabilité, fraicheur et diversité) • - 30% valeur environnementale (mode production, emballage, transport, pédagogique) • - 30% prix

  12. Provenance des fruits et légumes en 2011

  13. Créer une régie municipale agricole Les services publics permettent de faire aussi bien et à coûts maitrisés. Nous serons ainsi certains de servir aux enfants de la commune des légumes bio, de qualité, de saison, de grande fraîcheur et au meilleur prix tout en s’engageant encore plus fortement dans notre objectif de développement durable.

  14. Etude de faisabilité • Analyse de la compatibilité de notre plan alimentaire et de nos menus avec le projet. • Les constats ont permis de progresser dans le respect de la saisonnalité.

  15. Etude de faisabilité Les légumes à produire en priorité

  16. Etude de faisabilité Les besoins estimés en personnel Plusieurs organisations possibles • DSP au jardin de Cocagne • 1 salarié aidé de 2 stagiaires et de vacataires soit 2 ETP. • 3 salariés. La solution choisie : • 1salarié TP en 2011 avec aide de l’équipe des espaces verts • 1 emploi d’insertion 20 heures en 2012

  17. Etude de faisabilité Investissements à prévoir environ 60 000€

  18. Etude de faisabilité Frais de fonctionnement annuels

  19. Etude de faisabilité • Évaluation des besoins fonciers : Le terrain idéal aurait une superficie de 1,8 à 2,5 hectares • Rencontre du jardin de cocagne qui produit 15 tonnes de légumes bio sur 9000m²

  20. Le lancement du projet

  21. ECOLE F. JACOB 3,5km ECOLE A. LEGALL 1,2km ECOLE OREE DU BOIS 2,5km Régie agricole

  22. Le lancement du projet • certification bio du terrain par Ecocert le 30 avril 2010

  23. Le lancement du projet en 2010 Mise en culture d’une première parcelle de 1 200m² par le service espaces verts. Plantation en avril de pommes de terre et en mai de courges de Nice.

  24. Le lancement du projet Inauguration avec les enfants du centre de loisirs

  25. La première récolte Une tonne de PDT récoltée le 26 juillet 2010

  26. La deuxième récolte 130kg de courges de Nice récoltées le 22 septembre 2010

  27. Le développement de l’activité en 2011 • 1 agriculteur municipal depuis mars 2011 • 2011 : objectif 15 tonnes soit 50% de nos besoins. Réel environ 10 tonnes. • 2012 : 20 tonnes soit 66% de nos besoins

  28. Le développement de l’activité en 2012 En 2012, il a été servi 24 607kg de légumes • Production haute Combe : 12 434kg soit 50,53% (total légumes frais 21 154 kg, haute combe = 59% du frais) • Achat frais : 8 720 kg soit 35,43% • Achat surgelé : 2 440kg soit 9,91% • Achat conserves : 1013kg soit 4,11% Poids légume/rationnaire/repas 162g

  29. Limiter les déchets, les trier et les recycler. • Le point de départ • La préparation de notre agenda 21 • La réflexion et les actions menées par le conseil de ville des enfants • L’augmentation du coût alimentation • La volonté de continuer à développer le Bio en maitrisant les coûts

  30. La pesée des poubelles • Pour connaitre le poids de nos restes alimentaires nous organisons le débarrassage • En fin de service les restes alimentaires sont pesés et reportés sur un tableau de relevé.

  31. Limiter les déchets, les trier et les recycler

  32. Limiter les déchets, les trier et les recycler • Baisse de 19% du poids des restes alimentaires entre 2011 et 2012 • Poids moyen de reste alimentaire par rationnaire : 35,155g ce qui fait sur la base d’un poids moyen de repas à 450g moins de 10% de perte (7,8% exactement)

  33. Des actions pour limiter les restes • Un économat unique pour 3 cuisines • Des menus et des recettes régulièrement retravaillés • Suppression des conditionnements à la portion • Cuisiner à la demande

  34. Des actions pour limiter les restes • Diversifier les portions • Entrées et fromages sont proposées en 2 tailles de ration • Plat servi en accord avec l’enfant Laitages et desserts servis en salle, fruits servis au quartier. • L’accompagnement éducatif, pour une participation active et éclairée des enfants.

  35. Du POS au PLU

  36. Du POS au PLU

  37. Quelle surface pour une autosuffisance maraichère? • 10 300 habitants X 3 repas X 365 jours= • 11 300 000 repas X 0,200kg de légumes = • 2 260 tonnes de légumes • En produisant 17t à l’hectare, le besoin est de 132 hectares pour une autonomie de production en maraichage.

  38. Un réseau d’actions 41

  39. Exploitations agricoles maraîchage – arboriculture oléiculture – fleurs pastoralisme (12 à 15 sites ) Circuits courts AMAP - marchés Régie Municipale de Restauration (PNNS - 1200 repas/j – 100% bio 2012) Chantier d’insertion par l’activité économique Les Jardins de la Vallée de la Siagne Réseau Cocagne – paniers et plants bio Régie Municipale de Production Agricole (objectif 30 tonnes légumes bio) Information - Débat citoyen culture : tables rondes - conférences Épicerie Sociale (94 personnes à 6 mois) Jardins Familiaux Canebiers – 22 foyers Jardins Educatifs 42

  40. La transversalité • concerne 9 thématiques : . solidarité (épicerie sociale et insertion) . santé (nutrition) . éducation, formation . développement économique (installation d’agriculteurs) . agriculture . emploi (embauche) . urbanisme (PLU) . biodiversité (bio) . gestion responsable et service au public (régie municipale) 43

  41. La transversalité Elle concerne 5 finalités La transversalité est • construite par le réseau des élus : adjoint développement durable, adjoint à l’enfance et à l’éducation, adjoint à l’action sociale… et • mise en œuvre par les services concernés (enfance, espaces verts et agriculture, ccas) 44 Atelier "cohésion sociale Agenda21" - 22/11/2011 - CETE Lyon

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