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Sylvie Chevalier, INSPQ Francine Hubert, DSP Montréal-Centre CLSC St-Michel, le 2 décembre 2004

Intervenir en alimentation et en activité physique Agir en prévention, pourquoi moi, pourquoi aux services courants ?. Sylvie Chevalier, INSPQ Francine Hubert, DSP Montréal-Centre CLSC St-Michel, le 2 décembre 2004. Réalisé par : Sylvie Chevalier, INSPQ Francine Hubert, DSP Montéal-Centre

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Sylvie Chevalier, INSPQ Francine Hubert, DSP Montréal-Centre CLSC St-Michel, le 2 décembre 2004

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Presentation Transcript


  1. Intervenir en alimentation et en activité physiqueAgir en prévention, pourquoi moi, pourquoi aux services courants ? Sylvie Chevalier, INSPQ Francine Hubert, DSP Montréal-Centre CLSC St-Michel, le 2 décembre 2004

  2. Réalisé par : Sylvie Chevalier, INSPQ Francine Hubert, DSP Montéal-Centre Lyne Otis, DSP Mauricie-Centre du Québec Nathalie Ratté, DSP Mauricie-Centre du Québec Louise Soulière, DSP Mauricie-Centre du Québec Dans le cadre du Projet québécois de dissémination en santé du cœur « Au cœur de la vie », parrainé par l’Institut national de santé publique du Québec

  3. Agir sur les saines habitudes de vie Adopter de saines habitudes de vie en prévention • Maintient ou augmente le bien-être et la santé • Diminue l’apparition de maladies aiguës ou chroniques • Retarde l’apparition de la maladie

  4. Agir sur les saines habitudes de vie Adopter de saines habitudes de vie lorsqu’on est malade comme traitement non-pharmacologique • Peut suffire à régler le problème, exemple : HTA, diabète, dyslipidémies • Peut retarder l’évolution de la maladie • Agit en synergie avec le traitement pharmacologique en diminuant le nombre ou la quantité de médicaments requis

  5. Facteurs modifiables Tabac Hypertension Cholestérol Diabète Sédentarité Obésité Habitudes de vie Alimentation Activité physique Tabagisme Facteurs modifiables vshabitudes de vie MCV

  6. Les 9 facteurs de risque modifiables : Interheart 2004* MCV • Ratio anormal de ApoB/ApoA-1 • Tabagisme • Diabète • HTA • Obésité abdominale • Facteurs psychosociaux (stress et dépression) • Sous-consommation de fruits et légumes • Sédentarité • Surconsommation d’alcool Prédisent 90 % du risque populationnel de faire un IM * Salim Yusuf et al. Effect of potentially modifiable risk factors associated with myocardial infarction in 52 countries (the Interheart study): Case-control study. The Lancet, september 2004.

  7. Pourquoi agir sur les habitudes de vie ? : Interheart 2004* • La consommation de fruits et légumes • La pratique régulière d’activités physiques • Le non-tabagisme Réduisent de 80 % le risque relatif de faire un IM * Salim Yusuf et al. Effect of potentially modifiable risk factors associated with myocardial infarction in 52 countries (the Interheart study): Case-control study. The Lancet, septembre 2004

  8. Légende Lien direct Lien de synergie Facteur aggravant Pourquoi agir sur les habitudes de vie ? MCV Programme national de santé publique. Direction générale de la santé publique du ministère de la Santé et des Services sociaux, 2003.

  9. Habitudes de vie à Montréal-Centre Les constatations En 2000-2001, chez les 12 ans et plus :* • 27 % des Montréalais fumaient • 30 % des non-fumeurs sont exposés à la fumée des autres à la maison • 61 % sont insuffisamment actifs pour en retirer des bienfaits pour la santé • 59 % consomment des légumes et des fruits moins de 5 fois par jour * Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes, volet montréalais. 2000-2001 site Internet DSP Montréal-Centre

  10. Counselling sur les habitudes de vie à Montréal-Centre* * Données préliminaires. Évaluation d'impact et de résultats du temps 0. «Au cœur de la vie».

  11. Pouvons-nous faire quelque chose ? • Pour diminuer le nombre de fumeurs, d’hypertendus, d’hypercholestérolémiques, de diabétiques, de sédentaires, de personnes avec un surplus de poids ? • Pour diminuer les décès par MCV ? • Pour diminuer les hospitalisations dues aux MCV ? Prévention

  12. Défi à relever au CLSC Introduire dans les pratiques quotidiennes des intervenants • 30 secondes à 3 minutes d’intervention • en prévention des MCV • lors de chaque contact intervenant-patient Prévention

  13. Pourquoi des interventions de 30 secondes à 3 minutes ? • Intervention brève est efficace • Durée de la consultation est de plus en plus réduite, surtout au sans rendez-vous • Nécessaire d’intervenir souvent en MCV : • plusieurs facteurs de risque à améliorer • plusieurs habitudes de vie à modifier • un comportement est rarement modifié après une seule intervention • rechutes nombreuses, même si le comportement a été adopté à plusieurs reprises (ex. tabac) Prévention

  14. Estimation de la fréquence et des raisons de consultation durant la vie d’un homme et d’une femme Prévention

  15. Les constats • On a donc beaucoup d’occasions de faire de la prévention (mais est-ce qu’on les utilise ?) • Les femmes risquent d’être plus informées que les hommes (elles consultent plus souvent et semblent plus curieuses de nature) • Les hommes nous échappent pendant une bonne partie de leur existence • Il faudra donc ne pas les manquer chaque fois qu’ils consulteront pour une entorse ou une verrue plantaire ! Prévention

  16. Prévention Sommes-nous efficaces ?

  17. OUI Prévention OUI OUI OUI OUI

  18. Mais pourquoi on ne se sert pas plus souvent de l'influence que l’on a auprès des patients pour les aider à changer de comportement ? • Parce qu’il y a des barrières • Elles sont nombreuses • Quelles sont-elles ? • Comment peut-on les surmonter ? Prévention

  19. Parler de PP/MCV/HV n’est pas approprié parce que le patient est trop malade ou a un problème aigu sur lequel on doit se concentrer (ne consulte pas pour cela) Contrairement à la croyance populaire, les patients ne sont pas choqués d’entendre parler de prévention lorsqu’ils consultent pour un problème de santé Barrières Solutions Prévention • Manque de temps • Accorder de 30 secondes à 3 minutes à la prévention des MCV • On ne croit pas que l’intervention sera efficace ex. diminuer une TA en bougeant plus • Une activité aérobique chez un hypertendu peut réduire la TA systolique de 11 mmHg et la diastolique de 6 mmHg = 1 pilule

  20. Le patient manque de motivation, en d’autres mots, on doute de sa volonté de changer Peut-être que le patient ne veut pas changer tout de suite; important d’identifier le stade où il se situe; modèle de Prochaska Barrières Solutions Prévention • La plupart des médecins disent poser des actes préventifs, mais ils le font au moment de l’examen général annuel • Nécessité d’intégrer des actes préventifs i.e. lors de chaque contact intervenant-patient, quelle que soit la raison de consultation (30 secondes-3 minutes) parce que examen annuel est rare et pas pour tous

  21. On ne reconnaît pas notre efficacité personnelle à convaincre un patient, ex. à cesser de fumer Vous en avez ! Il s’agit d’avoir les outils et les mots pour le dire ! Barrières Solutions Prévention • On ne se sent pas compétent pour faire de la promotion de la santé • Formations reçues

  22. Formations reçues au CLSC Alimentation • Acti-Menu : 7 cibles pour la nutrition, 4+, 3- Activité physique • Acti-Menu : Avez-vous bougé aujourd’hui ? Tabac • À venir par les CAT • HTA • Formation sur l’HTA, Mont-Tremblant, Pfizer • Présentation d’un dossier informatisé, Pfizer • Mise à jour lignes directrices et Tx pharmaco, G Paradis • Rencontre sur l’HTA, Raymonde Pineau, novembre 2002 • L’hypertension favoriser la compliance, mai 2003

  23. On ne connaît pas les dernières recommandations ou si on les connaît, on s’en méfie ou on préfère se fier à notre expérience personnelle Consensus provincial en santé publique sur un message bref qui rencontre les dernières recommanda-tions sur les habitudes de vie Barrières Solutions Prévention • On ne connaît pas les ressources qui pourraient supporter nos interventions • Faire connaître les ressources de la communauté en lien avec les FR de MCV et les habitudes de vie (bottin de ressources du territoire sur les habitudes de vie)

  24. Agir sur quoi ? Adopter de saines habitudes de vie en prévention • Maintient ou augmente le bien-être et la santé • Diminue l’apparition de maladies aiguës ou chroniques • Retarde l’apparition de la maladie Prévention

  25. Comment ? Pour agir efficacement sur un problème aussi prévalent que les MCV, il faut : • être plusieurs à agir (impliquer tout le personnel) • intervenir souvent auprès des usagers (chaque fois qu’ils consultent) • partager les mêmes approches (on dépiste qui, quand, comment, on recommande quoi...) • tenir le même discours sur les facteurs de risque de MCV et les habitudes de vie (concordance des messages) Prévention

  26. La prévention est-elle efficace ? Projet de la Carélie du nord en Finlande Oui Prévention • Projet de prévention visant toute la population 25 ans de recul (1970 – 1995) • Axé sur la promotion de saines habitudes alimentaires, l’arrêt du tabac et le contrôle de facteurs de risque en particulier l’hypercholestérolémie et l’hypertension • Débuté en Carélie puis étendu à toute la Finlande

  27. La prévention est-elle efficace ? Projet de la Carélie du nord en Finlande Oui • Projet de prévention visant toute la population 25 ans de recul (1970 – 1995) • Axé sur la promotion de saines habitudes alimentaires, l’arrêt du tabac et le contrôle de facteurs de risque en particulier l’hypercholestérolémie et l’hypertension • Débuté en Carélie puis étendu à toute la Finlande

  28. Résultats du programme de prévention en Carélie du Nord 1970-1995 Augmentation de l’espérance de vie à la naissance Hommes : + 6,4 ans de 66,4 ans à 72,8 ans Femmes : + 5,6 ans de 74,6 ans à 80,2 ans Puska P. et coll. Changes in premature deaths in Finland: Successful long-term prevention of cardiovascular diseases. Bulletin of the World Health Organisation, 1998, 76(4): 419-425

  29. La prévention fonctionne si on utilise plusieurs stratégies à la fois Activités médiatiques Politiques favorables à la santé Implication systématique des services de première ligne En Finlande, approches multiples utilisées Collaboration avec l’industrie alimentaire Milieux de travail, écoles, épiceries Organisations bénévoles

  30. Pourquoi les intervenants des services de première ligne ? • Les professionnels de la santé font déjà des interventions sur les habitudes de vie1 • Ils ont de la crédibilité auprès de la population2 • Leur accessibilité est relativement grande • 75 % des gens de plus de 12 ans consultent un médecin durant une année3 • Hommes 66,0 % • Femmes 84,9 % 1. National Family Physician Survey 2001 2. Agency for Healthcare Research and Quality. Counselling to promote a healthy diet, systematic. Evidence Review, number 18, 2002 3. Statistique Canada. Enquête sur la santé dans les collectivités, mai 2002

  31. Pourquoi les intervenants des services de première ligne ? • Au Canada, les différentes professions de la santé sont représentées comme suit : • les infirmières : 780 / 100 000 habitants • les médecins : 140 / 100 000 habitants • les nutritionnistes : 35 / 100 000 habitants* * Statistique Canada. Enquête sur la santé dans les collectivités, mai 2002

  32. Pourquoi les intervenants des services de première ligne ? • Parce que les personnes font confiance aux professionnels de la santé. Les conseils, les informations et les recommandations qu’ils reçoivent de ces derniers peuvent jouer un rôle important de catalyseur de changement2 • Les infirmières contribuent à renforcer la capacité des individus à faire des choix éclairés relativement à leur santé1 1 Ordre des infirmières et infirmiers du Québec. L’exercice infirmier en santé communautaire. Les services de santé courants et Info-Santé, 1999. 2 The effect of provider advice on exercice behavior. Prev. Med. 1993;22:110-121.

  33. Pourquoi les intervenants des services de première ligne ? • Contrairement à la croyance populaire, les patients ne sont pas choqués d’entendre parler de prévention lorsqu’ils consultent pour un problème de santé* • Informations données par le médecin ou l’infirmière complètent le lot d’informations véhiculées dans les médias, le milieu de travail, le quartier…* * Chronique prévention en pratique médicale - informations aux médecins. Site Internet DSP Montréal-Centre, 2004

  34. Temps professionnel minimum Existence d’outils adaptés Effet domino du message Environnement favorable Organisation facilitant du travail Connaissances suffisantes sur le sujet Conviction de l’efficacité Conditions identifiées pour pouvoir intégrer la prévention au quotidien

  35. Proportion (%) des intervenants qui se sentent peu ou pas préparés selon le domaine d'intervention

  36. Le message bref proposé

  37. Recommandations actuelles sur certaines habitudes de vie • Non tabagisme (Ne pas fumer ni respirer la fumée des autres) • 5 à 10 portions de légumes et fruits par jour1 • 30 minutes cumulées d’activités physiques modérées presque tous les jours2 1 Santé Canada. Guide alimentaire canadien pour manger sainement, 1992 2 Kino-Québec. Quantité d’activité physique requise pour en retirer des bénéfices pour la santé. Avis du comité scientifique de Kino-Québec, 1999

  38. Simple Combiné Court (30 secondes à 3 minutes) Ne nécessite pas de compétences spécialisées Harmonisé (médecin, infirmière, nutritionniste, kinésiologue, inhalothérapeute) Bon pour la très grande majorité des gens de tout âge Le message bref choisi

  39. Bon pour la très grande majorité des gens de tout âge ? Oui Utiliser son jugement clinique Y arriver graduellement si on commence à zéro Considérer comme un but pour toute personne en état de santé stable Contre-indiqué en phase aiguë de maladie grave Le message bref choisi

  40. 0 tabac • 0 exposition à la fumée de tabac • Pourquoi ? • Associé à 85 % des MPOC * • Associé à 30 % des MCV* • Associé à 30 % de tous les cancers, dont 85 % des cancers du poumon* • 100 non-fumeurs exposés à la FTE meurent d’un cancer du poumon* * MSSS, 2001. Plan québécois de lutte contre le tabagisme 2001-2005

  41. Cinq fruits et légumes • Au moins cinq fruits et légumes • Chaque jour • Pourquoi ? • diminution de 30 % du risque relatif d’infarctus du myocarde* • diminution d’au moins 20 % des risques de cancer • diminution de 27 % de la mortalité par maladies cardiovasculaires * Salim Yusuf et al. Effect of potentially modifiable risk factors associated with myocardial infarction in 52 countries (the Interheart study): Case-control study. The Lancet, septembre 2004

  42. 30 minutes d’activité • D’intensité modérée — Presque tous les jours • Pas nécessairement consécutives • Pourquoi ? • La sédentarité augmente de 30 à 50 % le risque de développer une HTA* • L’activité physique diminue de 6 % le risque de développer un diabète type II* • La sédentarité augmente de 1,8 fois le risque de développer une maladie coronarienne* • L’activité physique modifie favorablement le profil sanguin lipidique et des lipoprotéines* MEQ, 1999. Quantité d’activité requise pour en retirer des bénéfices pour la santé. Avis scientifique de Kino-Québec

  43. Est-ce qu’un counselling bref en alimentation, en activité physique et en tabagisme est efficace ?

  44. Est-ce qu’un counselling bref en tabagisme est efficace ? OUI ! • Tabagisme Taux d’abandon à ≥ 5 mois après une intervention selon sa durée Fiore MC, Bailey WC, Cohen SJ, et al. Treating Tobacco Use and Dependence. A Clinical Practice Guideline, Rockville, Md; U.S.A Department of Health and Human Services. Public Health Service. June 2000. ARHQ Publication No. 00-0032.

  45. Est-ce qu’un counselling bref en alimentation est efficace ? OUI ! • De la consommation de matières grasses • Consommation de fibres • Consommation de légumes et de fruits Un counselling bref fait par une infirmière dans une clinique médicale auprès de personnes d’un milieu socio-économique défavorisé a eu comme résultat d’augmenter la consommation de fruits et légumes de 0,9 portion par jour (constat après un an) Steptoe, A. et al. Behavioral counseling to increase consumption of fruit and vegetable in low income adults: Randomised trial. British Medical Journal 2003:326:855.

  46. Est-ce qu’un counselling bref en alimentation est efficace ? L’augmentation moyenne d’aussi peu que 3 cuillères à table de fruits et de légumes par jour peut se traduire par la prévention d’un cas de cancer du côlon sur 8 annuellement* * Beresford S. et al. Seattle 5 a day worksite program to increase fruit and vegetable consumption. Preventive Medicine, 32, 2001.

  47. Est-ce qu’un counselling bref en activité physique est efficace ? OUI ! ? Pratique d’activités physiques, mais… Le counselling bref fait par un médecin a fait l’objet d’étude1,2 • Les interventions qui s’accompagnent préalablement d’une formation et de documents médecins se révèlent plus efficaces1 • Un conseil verbal associé à la remise de matériel éducatif au patient, notamment sous forme de prescription est plus efficace2 Message 1 Petrella RJ, Lattanzio CN. Does counseling help patient get active? Canadian Family Physician, 2002;28:72-80. 2 Pipe A. Collège des médecins de famille du Canada. Get active about physical activity. January 2002.

  48. Est-ce qu’un counselling bref en activité physique est efficace ? Message D’ailleurs… Parmi les 42 % d’adultes qui ont augmenté leur niveau d’activités physiques, 59 % l’on fait parce qu’ils ont acquis davantage de connaissances au sujet des risque de la sédentarité pour leur santé2 Mais… À cause de l’impact de la sédentarité sur la santé des populations, les cliniciens devraient faire du counselling sur la pratique régulière d’activités physiques auprès de tous les patients et spécialement chez les personnes sédentaires1,2 1. U.S. Preventive Services Task Force, Guide to clinical preventive services, third edition, 2002. 2. Canadian Taskforce on Preventive Health Care, Physical activity counselling, 2004

  49. Avec quoi ?Outils pour les professionnels

  50. Le message à faire connaître

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