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La massothérapie clinique

La massothérapie clinique. Par : Roberto Poirier Pour : L’A.M.Q. La douleur. Définition. La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle La souffrance est l’intégration négative et néfaste de la douleur. Physiologie.

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La massothérapie clinique

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Presentation Transcript


  1. La massothérapie clinique Par : Roberto Poirier Pour : L’A.M.Q.

  2. La douleur

  3. Définition • La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable liée à une lésion tissulaire existante ou potentielle • La souffrance est l’intégration négative et néfaste de la douleur

  4. Physiologie • Nocicepteurs • Conduction nerveuse • Relais médullaires • Transmission corticale et modulation du signal

  5. Traumatique (dans les 72 heures) Modulée par le sympathique (sécrétion d’opiacés endogènes) Prévention difficile Action sur les récepteurs nociceptifs Libération d’histamine et de prostaglandines et production de déchets métaboliques Système inhibiteur descendant au max. La douleur aiguë

  6. La douleur aiguë (traitement) • Traitement symptomatique et antalgique • Diminuer l’activité des nocicepteurs ou de la conduction nerveuse • Action localisée sur le phénomène inflammatoire • Stimuler les fibres inhibitrices fermant le portillon spinal

  7. Post-traumatique Inhibe l’action Durable (3 à 6 mois) Peut évoluer vers une douleur chronique Le système de production d’opiacés diminue avec le temps Stimuler les endorphines et aider la réorganisation structurelle La douleur subaiguë

  8. La douleur subaiguë (traitement) • Traitement antalgique • Traitement local de la lésion • Stimuler la production des opiacés endogènes • Stimuler les fibres inhibitrices fermant le portillon spinal

  9. Séquellaire Invalidante Intrication de facteurs psychologiques + de six mois ou + de trois récidives Diminution d’endorphines Mémorisation neuronale de la douleur Entraîne la fatigue et l’inactivité La douleur chronique

  10. La douleur chronique (traitement) • Traitement très actif axé sur les capacités • Traitement antalgique pour diminuer l’activité des récepteurs nociceptifs • Éviter la dépendance et favoriser le contrôle par le patient • Augmenter la tolérance à la douleur

  11. Douleur aiguë anxiogène Douleur chronique dépressogène irritabilitante inhibitive culpabilisante effet placebo et nocebo Psychologie

  12. Douleur nociceptive Les viscères, le tissus cutané et musculo-squelettique Mécanique, inflammatoire ou mixte Caractère de la sensation douloureuse Douleur neurogènes Des voies ou des centres nerveux Paresthésies et sensa-tion d ’anesthésie locale (Parésie) Analyse clinique de la douleur

  13. Subjective Individuelle Analyse qualitative Court, moyen et long terme Pluralité d’intervenant Échelles unidimensionnelles (visuelle analogique, verbale, numérique) Échelles comportementales Questionnaires Autoévaluation Hétéroévaluation Évaluation de la douleur

  14. Médicaments douleur nociceptive • Aspirine (antalgique non morphinique) • Paracétamol (analgésique et myorelaxant) • AINS • Morphiniques faibles (ex : codéine) • Morphiniques forts (ex : morphine)

  15. Médicaments douleur neurogène • Anti-épileptiques (ex : Tégrétol, rivotril etc.) • Anti-dépresseurs tricycliques • Anti-arythmiques • Anti-spastiques • Anesthésiques locaux • Symptolytiques

  16. Méthodes physiques Thermothérapie et cryothérapie Électrothérapie et vibrothérapie Massages Mobilisations et manipulations Acupuncture et autres Méthodes psychologiques Psychothérapie Approche cognitivo-comportementale Relaxation Hypnose et techniques dérivées Traitements non médicamenteux

  17. Le processus de Guérison

  18. Phase aiguë (inflammatoire) vasodilatation libération des médiateurs œdème phagocytose Traitement(diminuer l’inflammation et les dégâts ischémiques) cryothérapie compression intermittente ultra-sons diathermie athermique Processus de guérison

  19. Phase subaiguë (prolifération) migration et prolifération cellulaire Colmatage angiogénèse remodelage cellulaire (production et synthèse du collagène) Traitement qui favorise l’alignement des fibres Diminuer les adhérences et la perte de mobilité Approche athermique et bio stimulante Processus de guérison

  20. Phase des gains fonctionnels (réparation) Contraction de la blessure Rapprochement et alignement des fibres Attention à l’inflammation chronique Traitement deréapprentissage, moteur de correction des déséquilibres musculaires et de contrôle de la douleur Thermothérapie Biofeedback Processus de guérison

  21. Principales pathologies du système locomoteur traitées en massothérapie.

  22. Maladies arthritiques et rhumatismales Arthrose Entorses Bursite Les principaux troubles ostéo-articulaires

  23. La myalgie Crampes Contractures Amyotrophie Rétraction musculo-tendineuse Myotonie Tendinites Téno-synovites Déchirure Fibromyalgie L’appareil musculaire

  24. Les techniques d’observation et bilans

  25. Méthodes d’évaluation • Terminologie • Posturale • Palpatoire • De mobilité • Tests spécifiques

  26. Plans • Sagittal : Division axiale longitudinale gauche droite. • Frontal : Divison verticale antéropostérieure. • Transverse : Division horizontale haute et basse.

  27. Mouvements • Flexion : Rapprochement de deux segments d’une articulation avec une décroissance de l’angulation. • Extension : Éloignement de deux segments avec croissance de l’angulation. • Abduction : Éloignement latéral d’un membre ou d’un segment de la médiane du corps. • Adduction : Rapprochement latéral d’un membre ou d’un segment de la médiane du corps. • Rotation Rotation d’une articulation autour de médiale :son axe dans un plan transverse et médial.

  28. Mouvements 2 • Rotation : Rapprochement d’une articulation • latérale autour de son axe dans un plan transverse et latéral. • Supination : Mouvement avant et vers le haut de l’avant-bras en position anatomique.C’est aussi une rotation interne et médiale de la plante du pied. • Pronation : Mouvement vers le bas et l’arrière de l’avant-bras en position anatomique C’est aussi une rotation externe et latérale de la plante du pied.

  29. Mouvements 3 • Inversion : Rotation multi-plans de la région talonnière incluant : flexion plantaire, adduction et inversion. • Éversion : Rotation multi-plans de la région talonnière incluant : dorsiflexion, abduction et éversion. • Dorsiflexion :Flexion de la cheville vers le haut. • Flexion plantaire : Extension de la cheville vers le bas • Déviation ulnaire : Flexion latérale du poignet vers le petit doigt.

  30. Mouvements 4 • Déviation radiale : Flexion latérale du poignet vers l’épaule. • Opposition : Mouvement du pouce palmaire vers les autres doigts. • Dépression : Mouvement descendant de l’omoplate. • Élévation :Mouvement ascendant de l’omoplate. • Protraction :Mouvement avant de l’omoplate

  31. Mouvements 5 • Rétraction : Mouvement arrière de l’omoplate. • Sonnette Mouvement médial de la pointe de interne :l’omoplate avec bascule arrière de l’omoplate. • Sonnette Mouvement latéral de la pointe de externe :l’omoplate avec bascule avant de l’omoplate.

  32. Cadre théorique Posture • Maintien général du corps • Organisation d'un ou plusieurs segments dans une position donnée • Attitude, volontaire ou non, qui se remarque, soit par ce qu'elle a d'inhabituel ou de caractéristique Bonne posture • État postural qui présente le moins de déséquilibres corporels segmentaires et/ou de limitations fonctionnelles

  33. Cadre théorique Spasme • État de contractions involontaires intermittentes visible sur un EMG Contracture • État de maintien, involontaire et non-électrique, des fibres musculaires (course raccourcie) Courbatures • Dommages tissulaires • Accumulation métabolique (inflammation, œdème) • Spasme musculaire post-traumatique

  34. Les bilans posturaux Bilan musculosquelettique« manuel » ou « qualitatif » (morphodynamique) • Observation des dysmorphies (visualisation) • Vérification des dystonies (palpation) • Vérification des dysmobilités (tests) Bilan musculosquelettiquemorphostatique • Quantification des dysmorphies (ex: clichés photographiques, logiciels informatiques, etc.)

  35. Les attitudes posturales • Antéprojection • Antéversion • Rétroprojection • Rétroversion • Flessum • Récurvatum • Mouvementsrotatoires

  36. Les attitudes posturales Élévation de l’épaule • Mouvement ascendant de la scapula Bascule antérieure de l’épaule • Soulèvement de la partie inférieure de la scapula par rapport à la cage thoracique Enroulement de l’épaule • Schéma de fermeture antérieure formé par une abduction scapulaire souvent accompagnée d’une rotation médiale du membre supérieur

  37. Les facteurs influençant la posture • Une blessure • Une condition d’hyperlaxité • Le type de travail • L’entraînement • Les étirements • L’âge • Le sexe (morphologie différente) • Un côté dominant (droitier ou gaucher) • Une zone de confort • Etc.

  38. Les diverses techniques et manœuvres de massothérapie clinique

  39. Principes de massothérapie clinique • La globalité • Le raccourcissement musculaire implique un ralentissement du travail musculaire • Les tissus mous réagissent au toucher • Le type de muscle indique les manœuvres à faire • Avec ou sans huiles

  40. Huiles • Végétales • Minérales • Animales • Essentielles • Formules préparées • Réchaud

  41. Crèmes • Chauffantes • Froides • Médicamentées • Lubrifiantes • Talc

  42. Syndromes myofasciaux à points gâchettes (Trigger points)

  43. Définition • Hyper irritabilité localisée d ’un tissus qui lorsque comprimé déclenche une douleur référée, localisée ou une distorsion de la proprioception (Travell et Simons 1983). Ils peuvent se retrouver dans les tissus; cutanées, myofasciaux, ligamentaires et périostées. Ils sont soit actifs , soit latents.

  44. Cercle vicieux de la contraction

  45. Symptomes cliniques • Douleur locale • Douleur référée • Distorsion de la proprioception • Réaction neuro-végétative (réflexe pilomoteur,sueur, étourdissements etc.) • Oedème et cellulite • Trouble du sommeil

  46. Réactions Physiologiques • Bande fibrotique • Nodules douloureux à la palpation • Reconnaissance de la douleur par le patient • Réponse locale à la stimulation • Amplitude de mouvement limitée • Faiblesse musculaire • Douleur articulaire à l’étirement

  47. Actif: Toujours sensible et peut produire une douleur référée ou irradiée Reconnaissable que le muscle soit actif ou inactif. Latent : Seulement douloureux à la palpation et peut produire une douleur référée ou irradiée Non reconnaissable Actif ou latent

  48. Le traitement • La compression ischémique (Pression ou pincement) • Le massage à la glace ou au vaporisateur • Le trait tiré (stripping) pour tissus cicatriciel • Infiltration (Md.) • Pression étirement ou technique myofasciale • Technique de contracté-relaché (M.E.T.) • Massage • Drainage lymphatique • Agents physiques

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