1 / 36

Simplifier la gestion des risques ?

Paris La Villette - Cité des Sciences et de l’Industrie Lundi 26 et mardi 27 novembre 2012. Simplifier la gestion des risques ? Le guide de la HAS c’est bien, mais maintenant qu’est ce qu’on fait? Dr Patrice ROUSSEL, (HAS/ EVAM)

cecily
Télécharger la présentation

Simplifier la gestion des risques ?

An Image/Link below is provided (as is) to download presentation Download Policy: Content on the Website is provided to you AS IS for your information and personal use and may not be sold / licensed / shared on other websites without getting consent from its author. Content is provided to you AS IS for your information and personal use only. Download presentation by click this link. While downloading, if for some reason you are not able to download a presentation, the publisher may have deleted the file from their server. During download, if you can't get a presentation, the file might be deleted by the publisher.

E N D

Presentation Transcript


  1. Paris La Villette - Cité des Sciences et de l’Industrie Lundi 26etmardi 27 novembre 2012 Simplifier la gestion des risques ? Le guide de la HAS c’est bien, mais maintenant qu’est ce qu’on fait? Dr Patrice ROUSSEL,(HAS/ EVAM) Joelle MAGNANI, directeur qualité-gestion des risques-DD Groupe Medi-partenaires. Mail : j.magnani@medi-partenaires.fr Atelier n° 32

  2. Mettre en œuvre de la gestion des risques associés aux soins en établissement de santé Des concepts à la pratique Modalités de conception du guide HAS diffusé en mars 2012 Dr P. Roussel (HAS/SEVAM) JIQH, Atelier 32 Paris, le 27/11/2012

  3. Mise en œuvre de la gestion des risques associés aux soinsen établissement de santé. Des concepts à la pratique. 1. Le contexte 1. De nombreuses études montrant le caractère fréquent, parfois grave, souvent évitable, des évènements indésirables (EI) associés aux soins 2. Des données françaises : enquêtes ENEIS (DREES, 2004 et 2009), rapport de l’Observatoire des risques médicaux (2010), étude DGOS/DEDALE (2009) 3. Des enjeux nombreux (humains, stratégiques et financiers, techniques et organisationnels, juridiques et assurantiels) 4. Plusieurs dispositifs traitant de la gestion des risques associés aux soins de façon cloisonnée (vigilances, certification V2010, accréditation, EPP) 5. Une politique publique évolutive . Des évolutions législatives et réglementaires récentes (vers une approche globale) Loi HPST (2009), Décrets relatifs aux CME des ES publics et privés (2010), Décret relatif à la lutte contre les EI associés aux soins (2010), Circulaire d’application (nov. 2011), Arrêtés radiothérapie (janvier 2009) et management de la prise en charge médicamenteuse (avril 2011) . Une traduction opérationnelle (via programme national d’action, certification, accréditation) . Guides méthodologiques HAS P.Roussel (HAS) 27/11/2012 3

  4. Mise en œuvre de la gestion des risques associés aux soinsen établissement de santé. Des concepts à la pratique. 1. Le contexte . 6. Concernant le guide GDR - la saisine de la DGOS (« Recommandations sur les outils d’évaluation et de hiérarchisation des risques liés aux soins adaptés aux missions des ES »)(2009) - la prise en compte de l’environnement . Le risque : entre donnée objective, perceptions diverses et construction sociale . Groupe de travail DGOS pour circulaire d’application (signée le 18/11/12) au décret 2010-1408 . Des visions et sensibilités différentes (entre vision instrumentale opérationnelle et vision systémique) . Les repères de la certification sur le niveau de maturité des établissements . Recherche bibliographique et visites de sites web français et étrangers . Repérage d’actions illustratives de terrains P.Roussel (HAS) 27/11/2012 4

  5. 2. Des principes et données pris en compte La sécurité abordée comme une des dimensions de la qualité Une approche systémique de la gestion des risques • Modèle de Shortell (et sa typologie d’échecs) • Modèle Sécurité du patient de Manchester • Culture de sécurité (et pratiques de management associées) Des repères pour « penser et agir ensemble » (pilotage, coordination, opérationnel) • Concept de Deming (cycle d’amélioration continue en qualité-sécurité) • Concept de processus (prestation, fonctions support, pilotage) • Concept de barrière de sécurité face à une situation porteuse de risque identifiée • Concept de défense en profondeur • Facteurs humains et organisationnels • Bonnes pratiques de sécurité P.Roussel (HAS) 27/11/2012

  6. 2. Des principes et données pris en compteLe modèle de Shortell (et sa typologie d’échecs) axe stratégique Politique institutionnelle, objectifs & programmes solide ou non ? solide ou non ? solide ou non ? Une démarche maîtrisée selon 4 axes simultanés axe structurel Organisation Ressources (temps, argent, compétences) axe technique Méthodes & outils solide ou non ? axe culturel Culture qualité-sécurité P.Roussel (HAS) 27/11/2012

  7. 2. Des principes et données pris en compteLe modèle de Shortell (et sa typologie d’échecs) P.Roussel (HAS) 27/11/2012

  8. 2. Des principes et données pris en compteUn niveau de maturité institutionnel inégal en gestion des risques La réalité du terrain (certification, enquête 2009) P.Roussel (HAS) 27/11/2012 8

  9. 3. Des principes et données pris en compteDes actions organisées en démarches projet Par exemple dans le cadre d’une EPP, d’une RMM (HAS, Juin 2009) P.Roussel (HAS) 27/11/2012

  10. 3. Des principes et données pris en compteUne approche des organisations et des pratiques par les processus Du système qualité vers les processus Logique assurance de la qualité Des résultats vers les processus Logique amélioration continue de la Qualité Système qualité défini organisation processus procédures moyens Approche par les processus (de prestation, de soutien et de pilotage) Résultats Audits (/ référentiels) Indicateurs Dysfonctionnements Étape 1 Etape 2 Etape 3 Etc. ? ?? Quel référentiel ? « Normes » Gestion des risques a priori Gestion des risques a posteriori P.Roussel (HAS) 27/11/2012

  11. 1. Concept de barrière de sécurité (ou barrière de défense) Barrière de prévention Barrière de récupération Barrière d’atténuation des effets 1 Arrêt Arrêt 2 3 4 1. Erreur prévenue Ex : Demande de précision relative à une prescription non comprise 3. Accident constitué atténué Ex : Hémorragie per-opératoire 2. Erreur récupérée Ex : Erreur de chimiothérapie dépistée avant administration 4. Accident constitué Ex : Erreur de côté • Un système sûr combine les 3 types de barrières +++ • Attention +++ : en milieux de soins • . une surestimation fréquente des barrières de prévention • . une insuffisance fréquente d’organisation des barrières de récupération et d’atténuation des effets P.Roussel (HAS) 27/11/2012

  12. 1. Concept de « défense en profondeur » (J.Reason) Analyse d’accidents (variété et typologie des facteurs contributifs) Des « barrières de sécurité » (prévention, récupération, atténuation) inactives ou érodées Causes patentes Ex. Erreur de médicament Ex. Erreur de voie d’administration Etc. Patient Soignant Accident Tâche(s) à effectuer Arrêt Equipe Conditions de travail Arrêt Organisation Causes latentes Ex. Allergie non connue du patient Ex. Absence de coordination entre acteurs Ex. Insuffisance d’organisation Ex. Protocole inadapté Etc. Contexte institutionnel P.Roussel (HAS) 27/11/2012

  13. 1. Concept de « défense en profondeur » (J.Reason) Facteurs humains et organisationnelles Typologie de barrières Culture d’entreprise et d’organisation Facteurs influents sur la pratique clinique Problèmes de soins Barrières de défense Décisions stratégiques et processus d’organisation Conditions productrices d’erreurs Conditions productrices de violation Erreurs Violations P R A Accident P R A Conditions latentes Facteurs déclenchants Actes à risques ou violations Repérer les causes - immédiates - profondes P.Roussel (HAS) 27/11/2012

  14. 5. Des méthodes et outils partagés Des bonnes pratiques de sécurité à diffuser 1. Le « briefing » @ 2. Le « débriefing » 3. L’autocontrôle 4. Le contrôle croisé @ 5. La liste des actions effectuées ou à effectuer @ 6. La check-list 7. La communication sécurisée 8. Le détrompeur 9. La délégation contrôlée 10. Le travail en binôme (et la répartition organisée des tâches) 11. La gestion de l’interruption de tâches 12. L’arrêt de tâche en cas de doute et la demande d’aide @ Mise en œuvre de la gestion des risques associés aux soinsen établissement de santé. Des concepts à la pratique. Etape 1 Sélectionner un processus Organiser la démarche Etape 2 Analyser la situation Identifier les risques Etape 3 Evaluer et hiérarchiser les risques Etape 4 Traiter les risques Etape 5 Suivre les risques et pérenniser les résultats @: la check-list en bloc opératoire (barrière de récupération) associe 4 de ces pratiques P.Roussel (HAS) 27/11/2012 14

  15. Mise en œuvre de la gestion des risques associés aux soinsen établissement de santé. Des concepts à la pratique. 2. Les orientations retenues pour le guide 1. Une approche pragmatique partant de la réalité des établissements (aspect culturel, des outils rapidement maîtrisables, si possible d’inspiration clinique, utilisables pour la prise de décision) 2. Une convergence méthodologique des divers dispositifs existants (+ un guide au service du manuel de certification V2010 / critères Gestions des risques +++) 3. Une vision systémique de la démarche selon 3 fonctions (pilotage, coordination, mise en œuvre opérationnelle) et des outils associés pour ces trois niveaux (« penser et agir ensemble ») 4. Une conception modulaire favorisant la lecture à plusieurs niveaux (fonctions, axes d’actions thématiques, fiches techniques associées illustrées) 5. La prise en compte des incontournables de toute démarche de gestion des risques . approches a priori et a posteriori (et les concepts associés) . cycle d’amélioration de la sécurité (analyse, hiérarchisation des risques identifiés, traitement, évaluation des résultats) 6. Des propositions méthodologiques illustrées (liberté laissée aux établissements) 7. Une mise en cohérence des agendas et démarches HAS / DGOS (circulaire annoncé en été 2010 pour fin 2011) P.Roussel (HAS) 27/11/2012 15

  16. Mise en œuvre de la gestion des risques associés aux soinsen établissement de santé. Des concepts à la pratique. 4. Une conception modulaire du guide(fonctions, axes, fiches techniques associées) Fiche n° Fonction de gouvernance ou de pilotage (direction et CME) • A1. Effectuer le bilan de l’existant • A2. Sur la base du bilan, définir une politique et la décliner en un programme d’action qualité-sécurité des soins • A3. Définir, adapter ou mettre en place les structures pour le pilotage, la coordination, l’analyse et le traitement des risques • A4. Développer une culture de sécurité des soins et des pratiques de management associées • A5. Suivre la mise en œuvre du programme et évaluer les résultats Fonction de coordination en gestion des risques associés aux soins • A6. Obtenir un consensus pour le partage de méthodes et outils validés (repérage, traitement) • A7. Définir le système d’information • A8. Rendre lisible le dispositif de la gestion des risques associés aux soins • A9. Organiser l’accompagnement des professionnels • A10. Tracer les éléments d’identification, d’analyse et de traitement des risques associés aux soins • A11. Alerter l’instance de pilotage sur des niveaux de risques jugés inacceptables Fonction de mise en œuvre opérationnelle • A12. Conduire les démarches préventives et correctives d’analyse et de réduction des risques Fiche n° Fiche n° Fiche n° Fiche n° Fiche n° Fiche n° Fiche n° Etc. Des modes d’entrée variés P.Roussel (HAS) 27/11/2012

  17. 5. Des méthodes et outils partagésa. Des méthodes de surveillance du risque et de signalement des évènements indésirables (combinaison à définir dans l’établissement ++) P.Roussel (HAS) 27/11/2012

  18. 5. Des méthodes et outils partagésb. Des méthodes et outils pour les traitement des évènements et situations à risques identifiées (approches de 1ère, voire de 2ème intention) P.Roussel (HAS) 27/11/2012

  19. Mise en œuvre de la gestion des risques associés aux soinsen établissement de santé. Des concepts à la pratique. 6. Production et actions d’accompagnement • Validation du guide par le Collège de la HAS Nov 2011 • Diffusion de la circulaire DHOS/PF2/2011/416 du 18/11/11 • « 8 pages » de présentation(version papier, version .pdf)(cible) • Guide et fiches techniques associées(version papier, version .pdf)(cible) • Version électronique « 2 cliques » pour tablette(cible) • Autres développements (formation des EV, etc.) • Actions de communication (articles, journées, etc.) 7. Production • Un besoin de formation à tous les niveaux (pilotage, coordination, opérationnel) Via HAS (experts OA Accréditation, experts-visiteurs) Au sein des établissements (plan de formation annuel, pédagogie d’adultes) Au sein des institutions de formation P.Roussel (HAS) 27/11/2012 19

  20. DES CONCEPTS A LA PRATIQUE TEMOIGNAGE D UN ACTEUR EN CHARGE DE LA COORDINATION DE LA QUALITE ET DE LA GESTION DES RISQUES Joelle Magnani: Directeur Q GDR groupe MP

  21. LES ETAPES D’UNE DEMARCHE… • Des constantes observées. • Un panel significatif 25 ES privés sur le territoire français. • Les premiers enseignements. • Vers une « simplification ».

  22. Des constantes

  23. Des constantes.

  24. Des constantes

  25. Un passage obligé: l’adolescence. • L’axe stratégique • Les politiques de l’établissement incluent les concepts Q GDR sous l’impulsion de contraintes externes • Des annexes qualité des CPOM • Des attendus de la HAS au travers de la certification • Des contrats CBUM..

  26. Un passage obligé: l’adolescence(suite) • L’axe technique: le foisonnement des outils

  27. Un passage obligé: l’adolescence (suite) • L’axe structurel (organisation, ressources) • Les différents métiers sont en phase d’appropriation des divers outils (audits, autodiagnostics, analyse des risques, méthodologies d’évaluation des pratiques professionnelles…) • des indicateurs, CR d’audit, constats.. avec des résultats souvent sous utilisés • Faible efficience • Parfois, avec un mésusage des outils amenant à des résultats erronés.

  28. Tout d’abord CLARIFIER • L’organisation est comparable à un organisme • C’est un système complexe qui recherche un équilibre dans un environnement en permanence en mouvement. • les éléments sont en interactions et inter relations permanentes tant en interne qu’en externe. • Alors, l’événement indésirable est souvent un symptôme. Donc, utiliser l’effet papillon…. positif

  29. Un exemple : des symptômes • Des dysfonctionnements épars venant de sources différentes • Des patients mécontents : jeun trop long • Une surcharge de travail des personnels de restauration • Une consommation anormalement importante de Bétadine dans un service. • Des plateaux repas jetés en nombre. • Un traitement cloisonné = traitement du symptôme… le plus souvent inefficace

  30. Un exemple: Un diagnostic • Une vision globale et pilotée, permettra de mettre en évidence la même cause à tous ces dysfonctionnements. (absence de planification opérationnelle de salles interventionnelles)

  31. Les approches de la surveillance des risques

  32. Eloge du bon sens • « Ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement » • « Lorsque vous entendez un bruit de sabot, cherchez des chevaux, ne cherchez pas des zèbres » • « le diable est dans la cloison »

  33. Le guide de la HAS: impulsion selon deux axes Axe stratégique Axetechnique

  34. Une sémantique qui évolue « L’amélioration des pratiques et de la sécurité des soins » • Dimension stratégique / culture de sécurité • Dimension managériale / management par la qualité et les gestion des risques • Dimension opérationnelle /outils et méthodes Q GDR

  35. De la clarification….. Ne pas se tromper d’objectif: l’organisation est un SYSTÈME aux complexités intrinsèques. • Une stratégie équilibrée( les 4 axes du modèle de Shortell) rend lisible le pilotage. • La simplification vient de la juste utilisation des bons outils dans une approche globale et systémique.

  36. …. à la simplification. La simplification est la phase ultime de la maturité.

More Related